Clarifiez les objectifs et le calendrier de la démarche
« Avant de réfléchir aux outils, il faut s’interroger sur les objectifs de la démarche. Avant de savoir comment on y va, demandons-nous d’abord où l’on va ! »
Cette mise au point doit être partagée entre techniciens et décideurs.
Soyez imaginatif
« Avec la démocratie participative, nous sommes dans un système expérimental. De ce fait, nous avons tous le droit à l’erreur, au tâtonnement. »
Selon les objectifs, le temps imparti, l’enjeu sous-jacent à la démarche et le public que l’on veut mobiliser, l’outil le plus efficace ne sera pas le même. Autorisez-vous à ne pas faire « comme d’habitude » ou « comme la fois dernière ». Peut-être même faudra-t-il élargir vos pratiques : exit les entretiens individuels sur l’espace public avec un questionnaire papier (d’ailleurs, selon Robins des villes, « c’est l’outil qui demande le plus de boulot et de temps! »). Il s’agit d’être créatif dans le format de l’outil et les modalités de la participation. Si l’on s’inspire ou que l’on duplique un outil ou une méthode ayant déjà été éprouvé sur d’autres territoires, il est primordial de l’adapter au contexte local et aux objectifs de la démarche.
Multipliez et variez les outils
Parce que tout le monde ne s’intéresse pas aux modes de garde d’enfants ou à la rénovation d’un centre commercial (par exemple) et parce que chacun n’est pas prêt à accorder du temps ou de l’énergie à des projets collectifs ou des dispositifs participatifs, il faut pouvoir proposer différents types d’outils, qui engagent de manière plus ou moins forte. Et puis, il faut savoir que « plus il y aura d’outils d’expression à leur disposition, plus les gens s’autoriseront à faire des propositions ».